
Un setup, une mise en scène. Sept semaines, c'est le temps imposé pour jouer le jeu. Pour vivre l'expérience intense du blogue.
Sept billets. Minimum. Ma tête bouillonne d'idées. Une collègue de classe a soulevé un bémol. Elle ne veut pas être identifiée. Son rôle professionnel l'en empêche en quelque sorte. Je la comprends. J'ai consulté autour de moi: conjoint, boss, amie, adjointe, prof, collègue. Tiens, ça fait sept. Et disons presque six contre moi. "Ne parle pas de ton travail", "N'émets pas tes opinions personnelles", "N'étends pas tes états d'âme", "Ton empreinte numérique est indélébile". D'accord.
J'ai choisi d'être relationniste, non par dépit. J'ai consciemment et volontairement transformé une passion par une autre, mais les deux demeurent bien présentes: les relations publiques tout comme l'art dramatique. Le transfert d'un univers à l'autre s'est fait tout naturellement. De jouer le jeu à le faire jouer. Devenir l'artiste responsable de la mise en scène, capable de dresser sur la scène l'action et les personnages. La dramaturgie et la stratégie font bon ménage. Ne jamais sous-estimer l'intelligence du public. En théâtre, en communication. Et maintenant, jouer au blogueur. Sans prétention. Bloguer pour apprendre, j'y crois.
J'aime bien la définition que fait ma société de ma profession: "Les professionnels en relations publiques sont les experts en gestion des relations des organisations avec leur environnement. Ils contribuent à l'atteinte des objectifs de leur organisation par la qualité de leurs analyses et par la pertinence et l'efficacité des stratégies et des moyens de communication qu'ils proposent (...) Ils gèrent la communication en vue de réduire la distance qui sépare l'organisation de ses publics en termes de connaissances, de perceptions et d'attitudes."
"Ce souci de jouer sur l'apparence, à l'aide de techniques proches de celles du théâtre et du spectacle en général, existe dans de nombreux domaines du pouvoir, et dans toutes les formes de pouvoir politique."
Comédienne devenue relationniste. Le théâtre me sert au quotidien. Non pour tromper, pour créer. Jouer n'est pas tromper. Je connais bien les règles. Tenez, prenons pour le plaisir l'article 7 de mon code de déontologie: "Tout membre ne doit pas représenter des intérêts conflictuels ou concurrentiels sans que les personnes directement concernées ne l'y autorisent après avoir pris connaissance de tous les faits. Les membres doivent éviter tout conflit entre leurs intérêts personnels ou professionnels et ceux de leurs employeurs ou clients, à moins d'en informer complètement toutes les personnes concernées." (SQPRP)
La ligne est parfois mince entre la fiction et la réalité. Derrière les grands principes de la transparence se cachent différents intérêts. Ici, les miens sont simples: parler de mon travail, émettre mes opinions personnelles, quelques états d'âme et créer mon empreinte numérique. Je suis Julie Lussier.
Sept billets. Minimum. Ma tête bouillonne d'idées. Une collègue de classe a soulevé un bémol. Elle ne veut pas être identifiée. Son rôle professionnel l'en empêche en quelque sorte. Je la comprends. J'ai consulté autour de moi: conjoint, boss, amie, adjointe, prof, collègue. Tiens, ça fait sept. Et disons presque six contre moi. "Ne parle pas de ton travail", "N'émets pas tes opinions personnelles", "N'étends pas tes états d'âme", "Ton empreinte numérique est indélébile". D'accord.
J'ai choisi d'être relationniste, non par dépit. J'ai consciemment et volontairement transformé une passion par une autre, mais les deux demeurent bien présentes: les relations publiques tout comme l'art dramatique. Le transfert d'un univers à l'autre s'est fait tout naturellement. De jouer le jeu à le faire jouer. Devenir l'artiste responsable de la mise en scène, capable de dresser sur la scène l'action et les personnages. La dramaturgie et la stratégie font bon ménage. Ne jamais sous-estimer l'intelligence du public. En théâtre, en communication. Et maintenant, jouer au blogueur. Sans prétention. Bloguer pour apprendre, j'y crois.
J'aime bien la définition que fait ma société de ma profession: "Les professionnels en relations publiques sont les experts en gestion des relations des organisations avec leur environnement. Ils contribuent à l'atteinte des objectifs de leur organisation par la qualité de leurs analyses et par la pertinence et l'efficacité des stratégies et des moyens de communication qu'ils proposent (...) Ils gèrent la communication en vue de réduire la distance qui sépare l'organisation de ses publics en termes de connaissances, de perceptions et d'attitudes."
"Ce souci de jouer sur l'apparence, à l'aide de techniques proches de celles du théâtre et du spectacle en général, existe dans de nombreux domaines du pouvoir, et dans toutes les formes de pouvoir politique."
Comédienne devenue relationniste. Le théâtre me sert au quotidien. Non pour tromper, pour créer. Jouer n'est pas tromper. Je connais bien les règles. Tenez, prenons pour le plaisir l'article 7 de mon code de déontologie: "Tout membre ne doit pas représenter des intérêts conflictuels ou concurrentiels sans que les personnes directement concernées ne l'y autorisent après avoir pris connaissance de tous les faits. Les membres doivent éviter tout conflit entre leurs intérêts personnels ou professionnels et ceux de leurs employeurs ou clients, à moins d'en informer complètement toutes les personnes concernées." (SQPRP)
La ligne est parfois mince entre la fiction et la réalité. Derrière les grands principes de la transparence se cachent différents intérêts. Ici, les miens sont simples: parler de mon travail, émettre mes opinions personnelles, quelques états d'âme et créer mon empreinte numérique. Je suis Julie Lussier.
Bonjour Julie,
RépondreSupprimerBravo pour ce premier billet bien senti, sincère et transparent. On y retrouve une belle voix authentique dont les questions soulevées sont loin d'être banales. Je vous encourage à poursuivre vos réflexions et à les partager ainsi. Vous ne le regretterez pas ! Et c'est ainsi qu'on pourra découvrir une personne talentueuse qui a beaucoup à offrir sur le plan professionnel et personnel.
Merci.
Patrice Leroux