mardi 15 juin 2010

Je craque pour l'ouest

J'avoue. Je passe aux aveux. J'ai un faible pour l'ouest canadien. J'en reviens tout juste et j'y retournerais sans peine. Un collègue m'a dit aujourd'hui que c'était sans doute la petite Harper en moi qui s'exprimait. Ouch! Re-ouch! Me connaissant prompte à l'expression, il a rapidement entendu le cri strident de ma réaction. Aux antipodes de notre actuel PM, je cherche désespérément à comprendre ce qui me fascine et m'attire vers ce coin de pays. La splendeur des Rocheuses, les sommets vertigineux, les chemins sillonnés de tranquillité. Je cherche encore.

L'impression d'être si loin et si près à la fois. Comme si on découvrait une partie de chez soi qu'on ignorait encore. Rien à voir avec la politique. Je dis souvent que je suis folle de Manhattan, mais que New York n'est pas les États-Unis d'Amérique. Être ailleurs. Je cherche encore.

Les sites historiques, les attrapes touristes. Les neiges éternelles, le temps sec, l'ensoleillement tardif. Respirer l'air frais, plus pur. La route entre Banff et Jasper est à parcourir. Au moins une fois. C'est certain.

Les découvertes à partager. L'Olde Irish Pub, St-James Gate à Banff offre l'un des meilleurs Shandy que j'ai eu le bonheur de déguster. Est-ce le plaisir de voyager, de s'évader...?

Non, j'ai trouvé pourquoi je craque pour l'ouest. Au Québec comme partout ailleurs, collègues, amis, conjoint me surnomment la "crackberry". Sur cette voie transcanadienne, dans l'Icefield Parkway, pendant quelques heures, j'étais coupée du monde. Et mon Blackberry ne fonctionnait tout simplement pas.

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